• Yushin n’est pas facile à trouver au cœur d’un quartier résidentiel de Neuilly-sur-Seine. C’est pourtant dans ce restaurant sobre et design qu’officie le chef Shuhei Yamashita. 

    Le chef propose une cuisine japonaise traditionnelle en respectant les saisons et les produits. 

    Lors de notre déjeuner du 5 novembre 2022, nous avons choisi deux menus : « Bento » et « Sushi ». 

    Le menu Bento est composé d’un amuse-bouche, de quatre entrées servies en mode Bento et en plat six sushis et trois makis, tous d’une qualité et d’une fraicheur exceptionnelles. 

    Les desserts sont de petites pâtisseries japonaises à choisir à l’unité et présentées comme des petits bijoux dans un écrin laqué. 

    On notera une belle carte des vins et de sakés mais courte et extrêmement chère. 

    Le service est souriant, aimable et sympathique. 

    Dommage que le restaurant soit situé dans une sorte de No Man’s Land résidentiel à l’extrémité de Neuilly-sur-Seine…

     

    Yushin

    77, rue Chauveau

    92200, Neuilly Sur Seine

    Téléphone: 09 88 52 88 24

    www.yushin.fr

    Yushin

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  • Galanga, le restaurant de l’hôtel Monsieur George, est une pépite bien cachée dans la rue de Washington dans le huitième arrondissement de Paris. 

    Le restaurant est situé au rez-de-chaussée de l’hôtel, décoré en vert amazonien par Anouska Hempel, une des stars de l’architecture d’intérieur, à laquelle est d’ailleurs dédié l’un des cocktails : le Lady Anouska. Le bar est d’ailleurs très agréable, avec son côté Art Déco / Great Gatsby. 

    Côté piano, on trouve Thomas Danigo qui propose aux convives une cuisine de saison, colorée, enlevée et sublimée par des petites touches exotiques, inspirées de la gastronomie d’Asie du sud-est. 

    Pour notre dîner du 28 octobre 2022, nous avons choisi la partition en trois temps : l’artichaut poivrade beurre blanc émulsion à l’aneth et vinaigre de Sakura en entrée, puis l’agneau de Lozère et harissa de poivrons, bouillon épicé́ aux herbes fraîches et quinoa en plat et en dessert la figue noire rôtie « au naturel »,riz au lait à la Tagète servie accompagnée d’une réduction de cassis et feuille de figuier servie comme un thé à la menthe. Une partition parfaite, savoureuse et délicate, de l’amuse-bouche au dessert. Tout est d’une extrême justesse et d’une maîtrise remarquable. 

    La carte des vins est bien référencée mais les prix ont hélas une fâcheuse tendance à tirer le porte-monnaie vers le haut : les vins au verre sont à partir de 12 euros et les cocktails entre 19 et 24 euros. 

    Le service est professionnel, efficace et sympathique. 

    Galanga est un restaurant d’hôtel de première classe, avec un chef talentueux qui offre une cuisine voyageuse et pleins de saveurs. Nous avons beaucoup aimé.

     

    Galanga

    17, rue Washington

    75008 Paris 

    Téléphone : 01 87 89 48 49

    www.monsieurgeorge.com

     

    Galanga

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    Galanga

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  • Baanbeck est le nom de ce nouveau restaurant lao-thaï, inspiré par son propriétaire thaïlandais Monsieur Beck. Le restaurant se situe 2 quai Henri IV dans le quatrième arrondissement de Paris. 

    Le lieu en lui-même est très beau, lumineux et spacieux, murs aux couleurs claires et mobilier élégant faisant penser aux années 50. Le cadre est extrêmement raffiné, épuré et décoré avec goût – avec juste une pointe d’art érotico-asiatique pour pimenter le tout. 

    La cuisine se la joue entre modernité et tradition, on retrouve tous les codes de la cuisine lao-thaï du chef Panu Nualka. 

    Lors de notre déjeuner du mois d’octobre 2022, nous avons goûté en entrée : Tod Mun Khao Phod (beignet de maïs curry rouge) ; Khao Tang Na Tang (Emincé de porc sur riz croustillant) et Pla Muk Ping (Calamar sauté et sauce citron piments verts). Toutes ces entrées sont goûteuses et bien relevées par les épices. 

    Pour les plats : Nuae Ping (bœuf Charolais grillé avec sauce tamarin) et Pla Thod (Filet de daurade royale et légumes frit curry rouge) sont délicieux et parfaitement cuits. Le seul plat à nous laisser sur notre faim est le Larb Kai (effiloché de poulet, herbes, prunes et épices), servi tel quel, sans sauce et beaucoup trop sec. 

    En revanche, les desserts sont très bons, tels le Khao Niaw Ma Muang (riz coco mangue) et le Khanom Baitoey (gâteau de feuille de pandan, crème jasmin et ananas caramélisés). 

    Une belle et surprenante carte des vins que l’on n’attend pas forcément dans un restaurant asiatique. 

    Mention spéciale au service, charmant, chaleureux et convivial. 

    Une belle découverte en cet automne aux températures printanières. Paris a toujours de bonnes nouvelles adresses et, de notre point de vue, Baanbeck en est une.

     

    Baanbeck

    2, quai Henri IV

    75004 Paris

    Téléphone  01 81 70 46 98

    Baanbeck

    Baanbeck

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    Baanbeck

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  • Le restaurant Ilô fait partie de la nouvelle bistronomie parisienne à prix raisonnable. A la manœuvre en cuisine, on y trouve le chef Seiya Jumabe qui a fait ses armes au restaurant étoilé Sola. 

    Niché entre Bastille et Saint Paul, dans la rue Castex, le lieu est petit et peut asseoir 16 couverts comme il est courant de voir dans les restaurants au Japon. 

    Au dîner, le chef nous propose un menu-dégustation en quatre temps (amuse-bouche, entrée, plat, dessert) pour 48 euros, ce qui de prime abord est un très bon rapport/qualité prix, en particulier en ces temps d’inflation galopante. 

    Nous commençons notre dégustation par un ceviche de daurade sur une feuille de laitue accompagnée de quelques fraises. C’est goûteux, frais et léger. La séquence suivante, du maquereau mariné avec petits pois frais, pickles d’oignons et tapenade est un petit plat au goût légèrement sucré et salé mais sans grande originalité. Pour suivre, un carré d’agneau parfaitement cuit, rosé et tendre, succulent. Au dessert, une pêche au sirop accompagnée d’une glace au parmesan et chapeautée d’un fin morceau de chocolat blanc. Enfin, une petite mignardise en forme de mini-macarons parfum rhum-raisins clôture le repas. Un menu honorablement exécuté mais sans grande créativité. 

    La carte des vins est courte mais extrêmement sélective avec une jolie sélection de sakés et les conseils éclairés en salle de Yuki Onuma (qui assure également un service efficace). On pourra néanmoins regretter que le kombucha ne soit pas maison. 

    Nous avons néanmoins un petit bémol sur la salle : surchauffée et mal aérée, nous avons dîné avec les odeurs de la cuisine (ouverte) et quitté les lieux avec le menu imprégné sur nos vêtements. 

    Seiya Jumabe et son équipe doivent améliorer le cadre et affiner leur savoir-faire afin de pouvoir exprimer complètement un talent bourgeonnant.

     

    Ilô

    6, rue Castex

    75004 Paris

     

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  • Racines des Prés fait partie des belles tables parisiennes qui jouent entre bistronomie haut de gamme et gastronomie raisonnable.

    Le responsable de cette partition géniale c’est Alexandre Navarro qui cuisine avec précision et passion. Le chef démontre son talent dans deux menus dégustation, en 4 services à 62 euros ou en 6 services à 78 euros (accords mets et vins possibles dans les deux cas en rajoutant respectivement 39 ou 49 euros). 

    On repère tout de suite le talent d’un chef à travers ses amuse-bouches. Dans notre cas, ce sont des cromesquis croustillants, aériens et très goûteux. 

    Pour notre dîner, nous sélectionnons le menu dégustation en 4 services et commençons avec le ceviche de Bar de ligne, fraicheur de concombres, fruits de la passion et tagètes, un plat rafraichissant, coloré et savoureux. Pour suivre, arrive le lieu Jaune de ligne, raviole de butternut et blette, consommée de crustacés au combava. Le poisson est parfaitement cuit et remarquablement relevé par l’excellent consommé de crustacés au combava. En troisième position nous arrive le carré de Cochon, Tatin de patates douces et condiment barbecue. Là encore c’est une réussite, le cochon est extrêmement tendre et fondant, un vrai bonbon. Pour finir, en dessert, la Tarte soufflée au chocolat Manjari « Pur Madagascar », crème glacée cacao, tout simplement délicieuse. 

    La carte des vins est bien référencée, à des prix relativement raisonnables et accessibles et quelques petites perles comme notre bouteille de Champagne de chez Françoise Bedel Entre Ciel & Terre, Base 2017. 

    Le service est charmant et convivial.  

    Racines des Près a tout pour plaire : une bonne cuisine, un joli cadre, une équipe compétente (mention spéciale à Zacharia pour ses sauces à tomber) et tout ça dans un beau quartier. La combinaison gagnante d’un excellent bistro.

     

    Racines des Prés

    1, rue de Gribeauval

    75007 Paris

    Téléphone : 01 45 48 14 16

    www.racinesdespres.com

     

     

     

    Racines des Prés

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