Iodé Sushi, un nouveau sushiya localisé au 127, rue Saint Dominique, Paris 7ème. Une adresse discrète, on pourrait passer devant le restaurant sans y faire attention s'il n'y a pas le nom en néon bleu qui s'allume.

L'endroit est sobre et intimiste comme les suhsiyas à Tokyo, car il y a seulement 8 places au comptoir plus une table pour quatre personnes au fond juste en face des toilettes.

Pour notre déjeuner, nous étions quatre et du coup, nous sommes obligés de s'asseoir sur la tablette quatre et noyau comptoir.

Le menu de 38 euros pour une soupe miso, six sushis et deux temakis sans dessert n'est pas donné.

Le chef Jun Yoshikawa nous indiquait que les poissons proviennent du port de pêche de Guilvinec en Bretagne.

L'experience nous a laissé un petit goût amère car les sushis et temakis étaient bons mais sans être extraordinaires, mais surtout le prix grimpe très vites avec les boissons et les desserts.

On reviendra pour tester le menu "Omakase" du chef pour avoir une idée définitif sur son talent et son savoir-faire.

Iodé Sushi

127, rue Saint Dominique

75007 Paris

Téléphone : 0145016897

www.iodesushi.com

Alluma, le nouveau restaurant du chef Liran Tal est lumineux dans tous les sens du terme, de la salle aux assiettes. 

La salle a tous les critères que nous aimons : tons très clairs, sobre, épurée, élégante. 

Pour la cuisine, les assiettes aux saveurs méditerranéennes et aux accents israéliens sont savoureuses, raffinées et surtout très bonnes. 

Le menu-dégustation en six étapes est parfaitement bien pensé et exécuté avec un très bon rapport qualité/prix à 55 euros, ce qui est rare en cette période d’inflation. 

La carte des vins est sélective et met en avant Méditerranée et Balkans, comme par exemple le vin au verre que nous avons choisi et qui venait d’Arménie. 

Le service par Noa Tal et son assistante est souriant, sobre et efficace. 

Voilà un chef qui a tout compris : un restaurant élégant, une cuisine inventive et savoureuse, un service souriant et des prix abordables. C’est tout ce que les gourmets et gastronomes attendent des restaurateurs de nos jours. On dit bravo!

Alluma

151,rue Saint Maur

75011 Paris

Téléphone: 0985118833

https://alluma-paris.com

Deux concepts gastronomiques dans un seul lieu, c’est ce que le chef Eloi Spinnler propose dans son restaurant Orgueil. Il y a d’une part le bistro gourmand dans une salle à la décoration à la fois chic et chaleureuse, et un Speakeasy caché derrière des miroirs avec une offre plus sophistiquée, pour un nombre de convives limité à douze. 

Orgueil c’est bien sûr l’un des sept péchés capitaux et le chef titille notre appétit autour de ce concept. Le menu se décline sur des cartes aux allures de Tarot divinatoire avec des intitulés tels que Snack, Terre, Mer, Végétarien, Douceurs sucrées… Il est conseillé de commander deux ou trois plats par personne et de tout partager, façon tapas. 

Lors de notre déjeuner, nous choisissons les croquetas de cochon ; les gnocchis, comté, duxelles de champignons ; les encornets teriyaki ; le bœuf confit, et enfin le demi pithivier de pigeon. 

Les premiers plats arrivent rapidement et nous constatons immédiatement que le chef maîtrise les cuissons et les sauces succulentes. Deuxième constat, sans bouleverser le code de la bistronomique, Eloi Spinnler pratique une cuisine éco-responsable et zéro déchet. 

Nous avons un peu attendu les plats suivants mais le service agréable et convivial a su nous faire patienter. 

La carte des vins est pointue avec des prix allant de 30 à 200 euros. La maison propose aussi une carte de cocktails. 

De notre point de vue, Eloi Spinnler a réussi son pari avec ce bistro gourmand, convivial et décontracté. Nous nous sommes promis de revenir pour découvrir le Speakeasy.

Orgueil

6, rue Popincourt

75011 Paris

Téléphone : 0183973480

www.hubrisgroupe.com

Quelle joie de voir qu’il existe encore des bistrots comme Jouvence à Paris ! En effet, le restaurant de Romain Thibault coche toutes les cases de la bistronomie de qualité. 

Tout d’abord, le décor art-déco d’une ancienne pharmacie finement transformée en bistrot est à la fois chic et sobre. Le rapport-qualité prix de la carte est plus que séduisant, avec un menu « Entrée, plat et dessert » à 41 Euros ou « Entrée + plat ou plat + dessert » à 37 Euros. Il y a également une option menu dégustation en cinq étapes à 58 Euros. 

Nos entrées sont finement préparées : velouté crémeux de céleri boule, anguille fumée, pommes vertes et pignons de pin, ou bien l’œuf de poule bio cuit mollet frit panko, mousseline de potimarron, duxelles de champignons sauvages, noisettes torréfiées. Les plats sont parfaitement cuisinés, avec goût et délicatesse : dos de cabillaud, quasi de veau ou raviole légumière. Pour finir, les desserts sont à la fois gourmands (mais pas trop sucrés) et raffinés : biscuit moelleux ou tarte au chocolat noir à 55% . 

La carte des vins est à la fois intéressante et abordable comme notre formidable bouteille de Champagne Blanc de Blancs de chez Patricia Huguet. 

Le service est légèrement débordé mais néanmoins efficace, et sympathique. 

Romain Thibault, que nous avions connu à l’Antre Amis (Paris 7e) maîtrise toujours sa partition bistronomique avec brio. Son adresse nous procure une cure de jouvence.

Jouvence

172 Bis Faubourg Saint Antoine

Paris 75012

Téléphone : 0156580473

https://www.jouvence.paris

Nhome (contraction de Nomade et Home), le restaurant de Matan Zaken, est une adresse particulière. En effet, il se situe au 41 rue de Montpensier à Paris, derrière le Palais Royal, et selon la légende, c’est dans ce lieu qu’aurait été fabriqué le tout premier croissant. 

L’adresse et le profil du chef nous ayant intrigués, nous avons décidé de venir découvrir sa cuisine. 

Une fois franchi le pas de la porte, il faut descendre une volée de marches pour se retrouver face à la cuisine sur notre gauche et accéder à une première petite salle dans laquelle se trouve une seule table. Une nouvelle volée de marches pour accéder en contre-bas à la grande salle, avec voûtes et pierres apparentes, pensée comme un club privé, au centre de laquelle trône une table unique, grande et très design, pouvant accueillir une vingtaine de convives. 

Le chef Matan Zaken a été doublement formé par Sven Chartier (chez Saturne, que nous adorions) et par Christian Le Squer (au restaurant le Cinq de l’hôtel Four Seasons). Il nous propose un menu gastronomique unique en huit plats à 105 euros, amené à changer tous les jours en fonction des envies du chef et des arrivages du marché. 

Sa cuisine est à la fois créative, étonnante et même parfois déroutante. Tout n’est pas à notre goût comme la séquence du fromage (mini cubes et émulsion de Camembert accompagnés d’un sorbet au Calvados. Hormis le sorbet qui est excellent, le camembert et sa crème ne nous ont pas du tout convaincus. Le dessert, quant à lui, manque de finesse et de légèreté pour notre palais. 

Nous trouvons la carte des vins, conçue par le MOF Manuel Peyrondet, certes pointue mais extrêmement chère. Une maladie française, hélas, la carte des vins onéreuse… 

Le service par Clément Cottet et la brigade (chaque chef vient servir et présenter son plat) est agréable, original, avec une pointe d’humour. 

Tout ne fut pas parfait pour nous chez Nhome mais nous avons aimé la cuisine audacieuse du chef et sa vision de la haute gastronomie. Nous reviendrons probablement, avec des amis, pour tester un autre menu.

Nhome

41,rue de Montpensier

75001 Paris

Téléphone : 0189334843

www.nhomeparis.com