• Dame Augustine est le nouveau restaurant que Lilian Douchet vient d’ouvrir sur l’avenue des Gobelins dans 13ème arrondissement de Paris. Il fait partie de la nouvelle ère de bistronomie parisienne. 

    Ce bistrot à l’ambiance champêtre chic a beaucoup charme. Conçu sur deux étages, le lieu est lumineux, sobre et aéré. Au rez-de-chaussée, un joli bar en bois scandinave clair avec de belles tables du même ton qui se prolongent jusqu’en terrasse. Au premier étage, des tables en bois clair longées côté fenêtres par une banquette avec coussins aux couleurs automnales, murs crème. 

    Le chef nous propose une carte avec plusieurs options : des assiettes à partager pour la mise en bouche, une offre de déjeuner en deux ou trois temps (hors weekends et jours fériés comme il est d’usage) ou encore une expérience en trois temps à choisir sur la carte pour 46 euros. 

    Pour notre déjeuner, nous avons fait un mix d’assiettes à partager et de plats à la carte. Le concombre croquant acidulé, le croque retour à mon enfance et les rillettes de poisson sont savoureux, fins et gourmands comme indiqué sur le menu. 

    Pour les plats, le tendrement œuf, la surprenante burrata et le généreux maigre constituent le tiercé gagnant. A la fois goûteux et parfaitement cuisinés. 

    En dessert, le surprenant cheesecake fruité et déstructuré est tout simplement un délice. 

    La carte des vins propose des beaux domaines au verre, mais aussi une belle carte de cocktails, y compris sans alcool. 

    Le service est jeune, dynamique et sympathique. 

    Une très bonne adresse parisienne, à deux pas de chez nous, que nous nous sommes empressés d’ajouter à notre carnet de gourmetsgourmands et de gourmets.

     

    Dame Augustine

    32 Av. des Gobelins

    75013 Paris

    dameaugustine.com

    Tél : 01 83 92 85 98

     

    Dame Augustine

    Dame Augustine

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    Dame Augustine

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  • Mâche c’est notre nouvelle adresse coup cœur dans cette chaleur estivale, un restaurant dans l’air du temps avec, aux fourneaux, un jeune prodige de 26 ans nommé Michaël Gamet. 

    Mâche se situe au 61 rue de Chabrol dans le 10e arrondissement de Paris, quartier bobo par excellence. C’est dans ce très joli cadre en bois naturel et aux murs colorés et design (style Buren) qu’officient le chef et son compère Mathias Fouré, directeur de salle et sommelier. 

    Michaël Gamet propose une cuisine métissée qui nous transporte en Asie où en Amérique Latine. 

    Le concept du menu dégustation (en cinq plats) apporte une touche ludique puisqu’on ne nous présente pas les plats, à nous de deviner les ingrédients et les saveurs. Nous avons beaucoup apprécié ce concept sympathique qui permet une interaction moins superficielle avec l’équipe qui sert en salle. 

    On commence par une série de trois amuse-bouche extrêmement délicats et savoureux. Chaque assiette est une merveille pour les yeux et pour les papilles, tel le cromesquis à la chair de crabe, galanga et combawa (un délice), ou encore la lotte rôtie, petits pois et hibiscus (une merveille). Les plats sont exécutés avec une précision technique sans faille, à l’image du dessert « l’éphémère » au lait de kéfir et tonka, banane toastée, prunes préservées au piment d’Espelette, meringue noire. 

    La carte des vins, conçue et présentée par le dynamique Mathias Fouré, est à la fois éclectique, voyageuse et pertinente pour accompagner les plats concoctés par Michaël Gamet. 

    Le service est jeune, sympathique, enthousiaste. 

    Mâche a du mordant avec une cuisine joueuse et pétillante, et ce jeune chef possède beaucoup de talent et il peut viser les étoiles.

     

    Mâche

    61, rue de Chabrol

    75010 Paris

    Téléphone : 09 83 40 60 04

    www.mache.restaurant.com

     

    Mâche

    Mâche

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  • Le restaurant Perception niché au cœur du 9e arrondissement parisien, au 53, rue Blanche est l’un de nos coups de cœur de l’année 2022. 

    Perception a toutes les qualités que nous apprécions : tout d’abord la décoration moderne mais pas trop avec ses murs en pierres brutes d’un côté et couleur bleu pétrole de l’autre, mais aussi sa cuisine vitrée comme un grand écran et surtout son chef Sukwon Yong, d’origine coréenne ayant fait toute sa formation et ses classes en France, qui propose une cuisine délicate et métissée aux légers accents coréens. 

    Pour notre dîner entre amis du vendredi 10 juin 2022, nous choisissons le menu de dégustation en six temps. Des amuse-bouche aux mignardises, chaque plat est une composition extrêmement bien réalisée, techniquement maîtrisée et surtout pleine de goûts et de saveurs maniant subtilement l’art du sucré-salé. On retient particulièrement l’entrée, un carpaccio de dorade marinée au sel, servi avec combawa (condiment agrume) et gelée d’omija, une baie coréenne très riche en umami (cinquième saveur au Japon après l'amer, le sucré, le salé et l'acide). 

    La carte des vins offre une belle sélection au verre et des références classiques comme Croze Hermitage, Menetou Salon, Cour Cheverny, Châteauneuf du Pape, etc. 

    Le service par Barnabé Lahaye et son équipe est impeccable, efficace et bilingue anglais pour notre amie singapourienne en visite. L’effort mérite d’être souligné car ce n’est pas si fréquent dans les restaurants français (excepté dans les restaurants de palace

     

    Perception

    53, rue Blanche

    75009 Paris

    Téléphone: 01 40 35 78 32

    www.restaurant-perception.com

     

    Perception

    Perception

    Perception

    Perception

    Perception

     

    Perception

    Perception

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    Perception

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  • Jeanne-Aimée, la nouvelle table de Sylvain Parisot située au 3 rue Bourdaloue dans le 9ème arrondissement de Paris, est déjà une table très en vogue depuis son ouverture et on comprend rapidement pourquoi en allant la découvrir. 

    La façade du restaurant n’affiche pas de nom pour l’instant malgré la dimension du lieu, dont on se rend compte dès l’entrée : on dirait l’annexe de l’église Notre Dame de Lorette qui se trouve juste en face ! 

    A gauche de l’entrée, un escalier mène au sous-sol, une future salle de concert où l’on pourra terminer la soirée avec un bon digestif après un excellent repas. Ensuite, on se dirige vers la salle à manger en passant entre le magnifique bar en béton brut et l’armoire à vins où quelques pépites sont stockées. Enfin, au fond à droite, on découvre la cuisine ouverte où officient le chef et son équipe. 

    Le menu du soir est à la carte. Dommage, nous aurions préféré une formule dégustation pour mieux découvrir la cuisine créative du chef. Pour une entrée, un plat un dessert, il faut compter 70 euros. Sylvain Parisot propose une cuisine du marché de haute volée avec des produits bien choisis et des ingrédients soigneusement sélectionnés, à la cuisson parfaitement maîtrisée. 

    La carte des vins est à la fois étonnante et excellente comme notre coup de cœur, l’Umami, un vin pétillant naturel du Languedoc. 

    Le service est à la fois sympathique, souriant et relax. 

    Jeanne-Aimée a tout pour être le succès de l’été et au-delà : le cadre, la cuisine et le quartier contribueront grandement à la réussite du restaurant. C’est tout ce qu’on lui souhaite en tous cas !

     

    Jeanne-Aimée

    3 rue Bourdaloue

    75009 Paris

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

    Jeanne-Aimée

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  • Vesper, le troisième restaurant de Guillaume Bénard associé au chef Lucas Felzine, ex Uma est le nouveau venu dans le quartier chic du septième arrondissement. 

    Vesper n’est pas pour les bourses serrées, ni pour les gilets jaunes. Au contraire, il est clairement conçu pour les hauts revenus du 7e arrondissement. En effet, il vous faudra débourser 300 euros au déjeuner pour un verre de vin, un cocktail sans alcool, un jus de mangue, une bouteille de Chateldon, deux entrées à partager, 18 pièces de sushi et trois plats avec accompagnement. 

    Nous avions connu un Lucas Felzine plus accessible financièrement dans son ancien restaurant Uma. 

    Niveau cuisine, sa passion pour la cuisine Nikkei n’a rien perdu de sa flamme, elle est toujours aussi bonne et savoureuse comme l’illustre son Gyoza au canard laqué (un délice) ou encore ses Empanadas au boeuf Wagyu. 

    La carte des cocktails a l’air superbe. Pour notre part, nous avons gouté « LaPaz » un cocktail sans alcool à base de jus de concombre, eau de Seltzer et eau de rose. Rafraîchissant et parfaitement (peu) dosé en sucre. 

    Pour ce qui est du rythme et du service, il reste encore pas mal de place pour l’amélioration. Un samedi midi, il y avait certes pas mal de monde en terrasse et dans la première salle (les salles du fond étant fermées ce jour-là) mais le service était d’une lenteur… Près d’une heure d’attente entre les entrées et les plats, c’est vraiment très long, surtout pour un petit gourmet de 11 ans qui n’en pouvait plus de voir passer ses assortiments de nigiri qui semblaient toujours être pour une autre table (y compris certaines arrivées après nous). Il est également dommage que lorsque nous avons posé gentiment la question à la serveuse, celle-ci a eu une réaction peu aimable. 

    Vesper sera pour nous une expérience unique. Dans tous les sens du terme car nous n’y reviendrons pas. Les prix assortis au quartier et le service pas au niveau nous ont déçus. Tant pis.

     

    Vesper

    81, rue avenue Bosquet

    75007 Paris

    Tél : 01 45 33 81 25

    www.vesperparis.com

     

    Vesper

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