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Par littleboboon le 30 Juillet 2018 à 21:20
L’Ours, le nouveau restaurant de Jacky Ribault, ouvert au printemps dernier du côté du Château de Vincennes, fait sensation dans tout Paris.
Jacky Ribault est connu pour son restaurant Qui Plume La Lune dans le 11ème arrondissement pour lequel il a une étoile au Michelin depuis 2014.
L’Ours est probablement l’un des plus beaux restaurants de la région d’Ile de France. Le mot d’ordre du lieu c’est l’espace, le confort et le volume, le tout extrêmement original, bien agencé et pensé. Le cadre est magique et procure aux convives une sensation de détente et de bien-être.
Et la cuisine dans tout ça ? Pour notre dîner nous avons opté pour le menu l’Aubinière en cinq temps. Nous avons commencé par un thé noir qui désaltère et ouvre l’appétit, pour enchaîner sur des amuses bouches originaux et délicats. Le pain et le beurre (à la framboise !) sont excellents. Quant aux cinq plats : de la raviole au dessert en passant par le lieu noir et un veau parfaitement cuit, dans l'ensemble tout est bon, très bon même pour certains plats. Néanmoins nous sommes légèrement restés sur notre faim : manque une touche de folie, un élément déclencheur, un effet « Waouh ». Nous attendions plus (trop ?) de la part d’un chef tel que Jacky Ribault. Nous avons trouvé qu'au final sa cuisine était plus dans la mise en scène que dans la substance.
La carte des vins est bien dotée avec de superbes références. A l'apéritif, notre choix s'est porté sur la maison Louis Roederer et son Champagne Brut Premier puis, sur les conseils de notre sommelier, nous avons poursuivi avec un excellent rouge de Graf Zweigelt d’Autriche.
Le service est professionnel même s'il manque parfois d’attention aux petits détails.
Si Jacky Ribault réveille sa créativité et donne encore plus de substance à sa cuisine, alors il pourra se prendre à rêver à d'autres étoiles...
L'Ours
10, rue de l’Église
94300 Vincennes
Tél : 01 46 81 50 34
loursrestaurant.com
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Par littleboboon le 30 Juin 2018 à 08:30
Nous avions été déçus d'apprendre que Raphael Rego avait fermé les portes de son restaurant gastronomique, OKA, en août 2017 après seulement cinq mois d’existence suite à des retards dans les travaux et des problèmes de malfaçons en cuisine.
Mais tel un phénix qui renaît de ses cendres, Raphael Rego n'a pas jeté le tablier et a finalement rouvert, le 15 mars 2018, une version 2.0 de son restaurant qui colle plus à son tempérament et à sa culture brésilienne, sans renoncer à son ambition de faire une cuisine hautement gastronomique dans un lieu apportant confort et bien-être à ses convives.
Nous avons donc retrouvé un Raphael Rego plus affûté que jamais, content de retrouver sa cuisine panoramique, son équipe et ses clients fidèles de l’époque de la rue de la Tour d’Auvergne (9e).
Ce qu’il propose dans la nouvelle version d’OKA est un vrai tour de force en six séquences dans le menu Odyssée (55 euros). Il puise son inspiration dans les produits rapportés de l’Amazonie à l’image de ce qu’a fait Alex Atala dans son restaurant D.O.M. à Sao Paulo, Brésil. Ainsi, la cuisine de Raphael Rego est plus aboutie, plus cohérente et plus limpide dans ses saveurs exotiques alliées à une extrême finesse en bouche à l’image de son plat phare : le Feijoada version OKA.
On se sent bien dès que l'on franchit la porte chez OKA, accueillis par une équipe en salle souriante et agréable, ne manquant pas d'humour, qui nous installe dans un cadre feutré et confortable avec vue panoramique sur la cuisine où le chef et son équipe s'affairent calmement.
La carte des vins est éclectique, cosmopolite et voyageuse à l’image du chef. Par ailleurs, le sommelier vous proposera un superbe accord mets-vins pour les six plats du menu Odyssée.
Raphael Régo a l’ambition d’être le meilleur chef brésilien hors du Brésil. Pour nous il en a le talent. Notre dîner chez OKA était de toute beauté, mémorable à plus d'un titre : ambiance, atmosphère, accueil, service, cuisine. Une belle façon de célébrer nos "retrouvaille" avec le chef.
OKA
1, rue Berthollet
75005 Paris
Tél : 01 45 30 94 56
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Par littleboboon le 16 Juin 2018 à 08:27
A 21 ans, Julia Sedefdjian était la plus jeune cheffe à obtenir une étoile au Michelin lorsqu’elle officiait au restaurant Les fables de La Fontaine de Christian Constant. Deux ans plus tard, nous avons appris ce printemps qu'elle avait repris le restaurant de Sylvain Sendra, le légendaire Itinéraires, rebaptisé pour l'occasion Baieta (petit bisou en patois niçois).
Notre première réaction fut de saluer le culot et le courage de cette jeune cheffe dont nous ne connaissions pas encore le talent - et talent il y a...
Donc, avec beaucoup d’impatience et d’appréhension, nous avons réservé une table chez Baieta pour fêter un anniversaire. Pour notre dîner du 2 juin 2018, nous optons pour le menu Baieta en sept séquences à 85 euros. Un régal ! De la pissaladière niçoise version Baieta en amuse-bouche, en passant par le désormais fameux plat « signature » de Julia Sedefdjian la Bouillabaieta (inspiré de la bouillabaisse, ce plat de poissons typique de la Provence méridionale et plus spécifiquement marseillaise) pour terminer par la sublime tarte au citron et fenouil.
Une cuisine de très haute volée pour une jeune cheffe extrêmement précoce. Elle fait partie de cette génération de jeunes chefs surdoués comme Jonathan Lor à l’Hommage.
Le service est jeune, avenant, professionnel et... bilingue anglais.
La carte des vins est impeccable avec des choix au verre judicieux.
Baieta c’est un coup d’éclat pour la gastronomie parisienne en ce printemps orageux. Allez-y, vous ne serez pas déçus !
Baieta
5, rue de Pontoise
75005 Paris
Tél: 01 42 02 59 19
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Par littleboboon le 5 Juin 2018 à 18:48
Le chef Jonathan Lor nous confirme qu’il a tout d’un grand : le talent, l’humilité et une vision claire de sa cuisine. Nous sommes d'autant plus impressionnés que la moyenne d’âge de son équipe est de 24 ans.
Lors de notre dîner du 26 mai 2018, pour fêter un anniversaire, les sept convives que nous étions fûmes épatés par son menu « Découverte » en six assiettes pour 47 euros.
Chaque plat était limpide, précis et parfaitement exécuté, comme son cœur de saumon, avocat wasabi, sésame noir et vinaigrette au fruit de la passion ; ou encore son œuf parfait, crème d’aubergine, compotée de poivrons et pickles d’oignons et crumble amandes.
Voilà comment, en six plats, Jonathan Lor a conquis nos palais de gastronomes expérimentés et aguerris.
Le service par le cousin du chef est affable, souriant, sympathique et relax à l’image de l’ambiance du restaurant.
La carte des vins est un peu courte, elle mériterait de s'étoffer un peu.
Le cadre est sobre, avec du mobilier en bois clair et vue sur la cuisine ouverte où la jeunesse talentueuse est à l’œuvre.
C’est une adresse à déguster absolument en famille ou avec des amis. C’est vraiment notre coup cœur de l’année.
A nos chers lecteurs et lectrices, nous sommes désolés pour les photos, nous avons oubliés de prendre certains plats, car c'était la soirée d'anniversaire de votre Littleboboon préféré.L'Hommage
36, avenue de Choisy
75013 Paris
Tél : 01 44 24 38 70
www.lhommageparis.com
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Par littleboboon le 6 Mai 2018 à 14:32
Après notre périple gastronomique à Majorque de retour à Paris, nous cherchons un restaurant qui pourrait nous mettre de bonne humeur, un peu de chaleur et de soleil dans le cœur et enchanter nos palais.
Nous avons opté pour le restaurant Automne et nous avons bien fait, car c'est du bon, du très très bon.
La Bistrologie par Nobuyuki Akishige c'est le terme qu'utilise le chef japonais pour définir sa cuisine de très haute volée. On comprend mieux quand on regarde de près le CV du chef : formé chez Patrick Henrioux à la Pyramide (**) à Vienne, puis chez Arnaud Donckèle à la Pinède (***) à Saint-Tropez.
Pour notre dîner, nous avons choisi le menu en cinq temps qui commence par un bouillon de volaille, tomme de Savoie, noisettes, croûtons, duxelles de pied bleu, un délice qui nous a donné envie de découvrir la suite, et la suite c'est sublime : foie gras mi-cuit, ananas poché au poivre noir et sauge cristallisée ; en plat, la queue de lotte, chou de Pontoise, jus de moule aux agrumes et caviar avruga, puis le canard Challandais de Gérard Burgaud, purée de courgette et cébette grillée. En dessert, une poire pochée, mousse chartreuse, croustillant de cacao, glace au poivre de la Jamaïque, légère et onctueuse pour une partie de la table et pour l'une des convives qui n'aime pas le chocolat (si, si, ça existe) le blanc manger avec sorbet à l'huile d'olive et coulis de citron (une tuerie).
La cartes des vins est bien sélectionnée, juste comme il faut, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Pour notre part, nous avons opté pour une jolie bouteille de Vino Rosso de Vino Di Anna en provenance de Sicile.
Le service de Madame Akishige et du sommelier hipster fut parfait.
Automne n'a qu'un seul défaut : le restaurant est un peu exigu, à l'étroit, le lieu n'est pas à la hauteur de son chef et de son équipe. Ils mériteraient un plus bel espace, un écrin pour pouvoir mettre en valeur toute l'étendue de leur grand talent.
11, rue Richard Lenoir
75011 Paris
Tel : 01 40 09 03 70
www.automne-akishige.com
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