• IMG_0081IMG_0082IMG_0083IMG_0084IMG_0085IMG_0086IMG_0087Nous avions souvent entendu des critiques élogieuses au sujet de la Table d’Eugène, mais n’avions jamais eu l’occasion de le tester, car cette adresse est à l’opposé de notre quartier dans le 18 ème arrondissement de Paris au 18, rue Eugène Sue.

    La première étoile récemment décernée par le guide rouge a éveillé notre curiosité et notre appétit : nous avons décidé de traverser Paris pour goûter à la cuisine de Geoffroy Maillard !

    Le menu déjeuner est une pépite à 35 euros (entrée, plat, dessert). Ma partenaire a trouvé que le carpaccio de dorade grise /fenouil au limquat/Daikon manquait de saveurs, par contre nos plats, le carré d’agneau es/ aubergine/ courgette jaune/ piquillos de pin/ marjolaine pour moi et le poisson du jour/ artichaut/ butternut/ grimolata/ noisette pour elle furent sublimes. Le carré d’agneau, en particulier, cuit avec du curry noir était d'une tendreté incroyable. C’est l’un des meilleurs carrés d’agneau que j’ai jamais goûté. Les desserts citronnelle/ orange/ basilic et choco-coco/ sablé Breton/ grue/ fruits de la passion étaient d’une finesse et d’une légèreté qui nous aurait volontiers donné envie d’en reprendre.

    Le service est professionnel et charmant. Le décor élégant et agréable.

    La carte des vins est garnie de belles références et offre une dizaine de choix au verre.

    Allez-y vite, car avec sa première étoile Michelin, cette pépite du 18ème changera peut-être bientôt ses prix pour l'instant encore très abordables.

      

    18 rue Eugène Sue
    Paris 18e
    Tél. 01 42 55 61 64
    Menus : 28 € (déj.), 35 €, 45 € 55 €, 65 € (4 temps), 89 €(7 temps), 99 € (10 temps), 95 €, 134 €, 160 € (Accord mets-vins)
    Horaires : Jusqu'à 21h30
    Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
    Fermeture annuelle : Août
    Métro(s) proche(s) : Jules Joffrin, Marcadet - Poissonniers


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  • Nhat Pham le chef cuisinier ; Adeline (An Lien) Gobin la charmante chef pâtissière et Viet Nguyen, le maître d’hôte sont les protagonistes du restaurant An Di An Di (qui veut dire « mange, mange » en vietnamien, ce que tous les enfants vietnamiens entendent dire par leurs mamans lors des repas.).

    Leur partition c’est une cuisine métissée et revisitée. Ils réinterprètent les plats traditionnels vietnamiens comme le filet de boeuf sauce pho, nem dauphinois et crème de carottes ou les banh cuon (crêpes de farine de riz roulées) aux champignons avec l’émulsion à l’huile de truffe. Mais lors de notre dîner du 7 mars, nous avons trouvé que leurs plats les plus réussis étaient les entrées et les desserts. Pour les entrées : la baignée de crevettes mayonnaise au wasabi, le velouté de potiron au curry rouge et œuf parfait ; côté desserts : mini choux aux agrumes sauce basilic et meringue mais surtout la barre au chocolat et mousse exotique... Insoutenable légèreté de l’être.

    On sent que Nhat Pham, le chef se cherche encore, il n’est encore pas sûr de l’orientation de ses plats,  sa cuisine est moins aboutie que son ami Olivier Montagne du Comptoir Tempero. Nous espérons que le succès instantané leur permettra d’avoir plus de créativité et de maîtrise dans leur cuisine.

    Le service par Viet Nguyen est chaleureux.

    La carte des vins, comme chez leur confrère du Comptor Tempero, a besoin de s’étoffer avec plus de références.

    Une adresse à découvrir si vous avez envie de voyage, car le restaurant est au fin fond de Ménilmonant. Pensez à réserver , il y a une seulement 20 couverts.

     

    An Di, An Di

    9, rue du Liban,

    Paris (XXe),

    Tél : 09-81-26-97-10.

    Ouvert du mardi au samedi, le soir; les jeudis et vendredis, au déjeuner
    Dîner entre 30 et 40 euros à la carte. Les jeudis et vendredis au déjeuner, formules à 15 euros (entrée, plat ou plat, dessert), à 20 euros (entrée, plat, dessert).DSC07272DSC07273DSC07274DSC07275DSC07276DSC07277DSC07278DSC07279


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  • De la nouvelle vague 2014 des chefs japonais tels que Ryuji Teshima chez Pages ou Hideki Nishi chez Neige d'été, Shinsuke Nakatani est celui qui nous a le moins impressionnés lors de notre dîner fin février. Certes, sa cuisine est précise, technique, il travaille des produits de qualité, parfois singuliers comme sa viande chevaline (il est l’un des rares chefs à la proposer actuellement à Paris), mais tout ça manque de punch, de folie et d’aboutissement. Ses desserts en sont l'illustration parfaite : en premier, son Sponge Cake à la courge, poudre de graines de courge, suprême de clémentines et germes de betterave laissait présager une jolie association de parfums mais au final n’apporte pas la finesse escomptée. Pour finir, son chocolat Samana avec billes de concombre, marmelade citron et tuile cacao ne nous a pas permis pas de terminer le repas sur une note légère.

    La carte des vins est inaccessible, les vins proposés au verre sont à 20 euros le verre.

    Le service est professionnel et discret.

    Nous préférons son prédécesseur, Naoto Kitamura qui travaillait à la même adresse sous l’enseigne Grannie et qui fut l’un des premiers chefs japonais à Paris.

      

    Nakatani, 

    27, rue Pierre Leroux, 75007 Paris, 

    T. : 01 47 34 94 14

    Menu déjeuner (40 euros)

    IMG_0017IMG_0018IMG_0019IMG_0020IMG_0021IMG_0023IMG_0024IMG_0025IMG_0026IMG_0027Menu dîner (80 euros)

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  • Daniel Baratier et Alexandre Céret ont déserté la cuisine du Sergent Recruteur chez qu’ils ont travaillés (d'où le nom de leur nouveau restaurant). L'un était le sous-chef d’Antonin Bonnet, l'autre était le sommelier.

    Ils ont bien fait de déserter et de reprendre l’ancien Rino. Pour notre plus grand plaisir gustatif, ils nous offrent une cuisine simple, fraîche, précise et inspirée. Le menu déjeuner à 28 euros (entrée, plat et dessert), qui change tous les jours selon les inspirations et les offres du marché, est une pépite. 

    La cave est éclectique et voyageuse avec des appellations peu utilisées comme le Savoie rouge et des vins italiens et autrichiens à des prix abordables.

    Le service par Alexandre Céret est avenant, sympathique et professionnel à la fois.

    Une adresse à ne pas déserter mais à aborder absolument.IMG-20150214-00269IMG-20150214-00270IMG-20150214-00274IMG-20150214-00275IMG-20150214-00278

     

    Les Déserteurs – 46 rue Trousseau 75011 Paris 01 48 06 95 85

     

    (Menus le soir à 45 euros (4 plats) ou 60 euros (6 plats).


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  • Olivier Montagne a quitté la cuisine de sa femme Alessendra, qui officie au restaurant Tempero, pour ouvrir le Comptoir Tempero. 

    Il nous propose toujours une cuisine métissée, fraîche et fine dans son comptoir. Comme l’adresse originale, la carte est courte mais bien pensée et change tous les jours. Tous les mercredis, Olivier Montagne nous propose un repas brésilien, la cuisine du pays d’origine de sa femme.

    Le service est sympathique et accueillant. Le décor est en bois clair et sobre. Le lieu est vite rempli car il n'y a que vingt couverts. Pensez à réserver bien à l’avance. 

    La carte des vin mériterait d’être un petit peu plus étoffée, idem pour les eaux gazeuses.

    Une adresse à découvrir absolument, nous sommes très heureux que ce comptoir se situe dans notre quartier.

     

     Comptoir Tempero 124 Boulevard Vincent Auriol– Paris 13ème Métro : Nationale www.facebook.com/Comptoir-Tempero

     

    Ouvert du Lundi au Vendredi au déjeuner de 12h à 14h30 et Jeudi et Vendredi au dîner de 19h30 à 22h30 IMG-20150220-00280IMG-20150220-00281IMG-20150220-00282IMG-20150220-00283IMG-20150220-00284IMG-20150220-00285IMG-20150220-00286


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