La vie au Laos est tolérante et profonde à l'image du Mélong qui coule.

En roulant un peu hors de la ville, on traverse des petites bourgades où les villageois, toutes générations confondues, travaillent dans les rizières. La culture du riz est dominante. Hors saison, ils produisent des paniers et de la vaisselle, les hommes réparent les maisons et pèchent le poisson, alors que les femmes tissent les motifs traditionnels hérités des générations précédentes.

La cuisine laotienne, qui découle de la vie agricole, est basée sur des ingrédients naturels. La sauce de poisson fermenté, inséparable du Mékong, est utilisée pour relever le goût. Tous les plats sont simples, piquants et bien préparés. Le riz gluant, dans son petit panier de bambou, est emporté au travail et dans les rizières.

Prières et remerciements sont indispensables pour obtenir la bénédiction de la nature. Ainsi, les fêtes sont profondément liées aux prières pour les pluies et les récoltes. De par la nécésiité de travailler en groupe dans les champs, les relations humaines sont considérées comme primordiales. Ansi la cérémonie unique du Baci s'est développée. C''est une cérémonie qui a pour but de bénir les étapes importantes de la vie naissance, mariage, déplacements...).

Les laotiens louent la modestie et fuient l' esprit de concurrence. La vie au Laos, empreinte de nostalgie, est très pasiblle, surtout pour ceux et celles qui sont épuisés par la société moderne actuelle.